Inauguration du "Combattant"
« Dormez, enveloppés dans l’orgueil de la gloire. Et lorsque nos enfants, évoquant la mémoire, plus tard demanderont : “Pourquoi tant exalter tous ces noms ciselés dans le marbre et le cuivre ?” Nous dirons : “Ils sont morts pour que nous puissions vivre. Ils ont versé leur sang pour notre liberté !” »
Ces phrases ont été prononcées par le poète lillois Pierre Valdelièvre, lors de l’inauguration du monument aux morts de Mons en Barœul, le dimanche 3 août 1924. Quelques années auparavant, la Grande Guerre faisait 150 victimes monsoises et la ville pansait encore ses plaies.
Un comité local autour du maire de l’époque, Gustave Roussiez, a recueilli les fonds nécessaires pour l’édification de ce monument que vous reconnaissez sûrement, au croisement de la rue Rollin et de la rue du Général de Gaulle (Daubresse-Mauviez à ce moment-là). La construction de l’ouvrage est confiée à l’architecte Marcel Chrétien-Lalanne et au sculpteur Dominique Bevilacqua.
Cet espace prend alors le nom de “Place du Combattant”. Le “Poilu” sera dorénavant le lieu de rendez-vous de toutes les manifestations patriotiques monsoises.